Fisher King
Synopsis :
Jack, cynique et célèbre présentateur de radio en rupture de ban, est sauvé de l'attaque d'une bande de loubards par Henry, clochard ex-professeur de lettres, dont la femme fut la victime d'un auditeur trop attentif de Jack. Ensemble ils partent à la recherche du bonheur...
Mon avis :
Oeuvre à part dans la filmographie de Terry Gilliam, The Fisher King est son premier film de commande et son premier film américain. Le script avait tout d'abord longuement intéressé les studios Disney qui en détenaient les droit avant d'être récupéré par la société Columbia Tristar. Avec The Fisher King Gilliam a souvent dit qu'il avait enfin pu se prouver à lui-même qu'il était un vrai réalisateur. Car, pour la première fois, il mettait en scène une histoire qu'il n'avait pas écrite puisque The Fisher King est né de l'imagination de Richard LaGravenese, scénariste à qui l'on doit L'homme qui murmurait à l'oreille des chevaux ou Sur la route de Madison. Le coup de foudre est immédiat chez Gilliam pour cette histoire humaine et touchante qu'il a pu filmer avec le recul de celui qui s'approprie le récit d'un autre sans sombrer dans la schizophrénie de filmer un personnage que l'on a créé comme étant le double de soi-même.
Une quête du graal où Jeff Bridges et Robin Williams, les deux pôles un peu déglingués du cerveau de Terry Gilliam, vont se rencontrer et se soigner mutuellement. Un film simple et émouvant, sur la rédemption, le pardon et l'amitié qui enchaîne les petits moments de bonheur comme la scène du bal dans la Grande Gare Centrale de New-York, l'un des rares ajouts de Terry Gilliam au script, et sans doute le plus beau moment de The Fisher King. Il s'agit aussi du film le plus intimiste du réalisateur de Brazil ou Twelve Monkeys, qui signe avec cette fantaisie humaine, dramatique, drôle et décalée, l'un de ses films le plus juste,
La Bande-annonce :
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