Darkman (1990)
Synopsis :
Peyton Westlake, brillant gênéticien, vient de réaliser la synthèse des cellules de la peau. Sa femme, avocate, a pour client un constructeur immobilier, Louis Strack Jr, dont un document confidentiel vient de lui révèler les agissements douteux. Elle cache le document dans le laboratoire de son mari. Louis Strack Jr envoie des tueurs pour récupérer son bien. Le professeur est laissé pour mort mais il survit a ses horribles blessures. Defiguré, il réussit à se recomposer un visage, mais qui ne tient qu’une heure, afin d’assouvir sa vengeance.
C’est avec un enthousiasme communicatif qu’en 1990, entre deux Evil Dead, Sam Raimi réalise Darkman, petit bijou du cinéma fantastique aujourd’hui un peu oublié dans la filmographie du metteur en scène. Super héros tragique, défiguré, traumatisé et masqué, Peyton Westlake cherche à se venger et petit à petit devient Darkman devant la caméra élégante du surdoué Sam Raimi. Le réalisateur invente ici son propre super-héros, romantique et crépusculaire, assaisonné d’une pointe de folie et d’humour, le tout en mode cartoon. Entre la mise en scène de Sam Raimi, la musique de Danny Elfman et l’interprétation sans faille d’un Liam Neeson très fantôme de l’opéra, c’est un petit classique du cinéma de genre que nous avons là.
Certes, certaines incrustations ont mal vieillis, mais cela ne gâche pas le plaisir de la première grosse incursion du réalisateur dans un cinéma plus grand public, avant bien sûr la trilogie Spider-man. La bonne nouvelle c’est que l’édition blu-ray proposée par L’atelier d’image (né d’un crowfunding) est tout bonnement formidable. Outre le film et ses deux suites, ainsi qu’une multitude de bonus, on y trouve également le comics Darkman contre l’armée des ténèbres, inédit en France. Bref, voici un coffret comme on aimerait en voir plus souvent !
Bande-annonce :
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