Crazy Day (1978)
Synopsis :
Fans des Beatles, six adolescents du New Jersey partent pour New York où, non satisfaits d’assister au concert du groupe britannique, échafaudent les plans les plus dingues pour s’introduire dans leur hôtel, une authentique forteresse imprenable. Reste qu’approcher de près Paul McCartney, John Lennon, Ringo Starr et George Harrison nécessite bien plus d’efforts et de stratagèmes qu’ils ne l’imaginaient…
Mon avis :
Premier film de Robert Zemeckis, (Retour vers le Futur, Roger Rabbit, Forrest Gump...), Crazy Day malgré des critiques plutôt positives n'a pas connu un très grand succès en salle. La sortie en Blu-ray chez ESC éditions est donc l'occasion de découvrir ce très sympathique premier long-métrage d'un réalisateur qui marquera le cinéma américain à plusieurs reprises. Cette folle journée au cœur de la Beatlemania est une agréable comédie, qui se regarde au rythme des chansons des Beatles... C'est aussi le portrait de 4 jeunes filles qui vont devoir lutter (principalement contre les hommes) et se libérer d'un certain nombre de carcans pour pouvoir approcher leurs idoles (et atteindre la jouissance...) C'est un film plutôt malin, ou Zemeckis joue aux Dents de la mer, ayant reçu l'accord des Beatles pour l'utilisation de leur musique mais pas leur présence, il trouve autant de subterfuge pour les montrer sans les montrer... Sans être un chef d’œuvre Crazy Day est un film éminemment sympathique, une première œuvre amusante est un peu folle, scénarisée par le duo Robert Zemeckis/Bob Gale qui se lâcheront totalement l'année suivant en écrivant 1941 pour Steven Spielberg avant de s'attaquer à la trilogie Retour vers le Futur.
Mini coup de projecteur sur le Blu-ray
ESC éditions qui décidément nous gâte, (Jeu d'enfant (Chucky), Man on the Moon, Manhunter, Roma, Le viager ou La mort vous va si bien) nous offre une fois de plus une très belle édition avec Crazy Day. L'image du blu-ray est très propre, et je vous conseille l'entretien passionnant sur la collaboration entre Spielberg et Zemeckis par Rafik Djoumi.
Bande-annonce (d'époque) :
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