J’ai rencontré les drôles de dames…
…le 22 septembre, dans un fast-food, rue Ivan Roberts. Elles mangeaient avec voracité des Big mac bien gras. Je les ai reconnues tout de suite. Trois jolies filles, les cheveux blonds, bruns et noirs, le sourire éclatant, et quelques kilos en trop. Elles n’avaient pas vieilli mais chacune devait peser entre 150 et 200 kilos. Je me suis approché, elles pleuraient… Je leur ai offert un Royal Cheese. Elles m’ont raconté leur triste histoire…
Il y a 3 ans, Charlie Townsend, leur patron, avait décidé qu’elles ne correspondaient plus aux critères actuels de beauté. Trop de hanches, trop de cuisses, pas assez de seins, bref, trop femmes. Il les avait donc licenciés sans préavis. Depuis, elles se consolaient en mangeant, des hamburgers, des whoopers et des giants. Elles engouffraient tous les jours des dizaines de sandwichs, des centaines de frites et des litres de boisson gazeuse. La graisse débordait de leurs body, coulait de leurs bouches pulpeuses et suintait de tous les pores de leurs corps.
Sur la table, entre les cartons de Big mac, les emballages de frites et les miettes de cheeseburger, reposait tristement une photo de jeunesse des trois filles sur laquelle elles posaient, minces, les mains jointes, comme des anges. Alors je décidai de les aider. Je leur offris d’abord une liposuccion intégrale accompagnée d’une remise en forme et d’un régime. Ensuite, grâce au GPS tracker de l’iPhone de Charlie, je réussis à le localiser facilement, ce qui me permis d’organiser une rencontre émouvante entre les drôles de dames et leur ancien boss. Une rencontre qui tourna d’ailleurs rapidement au règlement de comptes. Et je peux vous assurer que 3 anges en colère qui s’expriment à coups de Dr Martens dans les dents de leur mentor, ça fait très mal.
Pour me remercier de mon aide, elles m’offrirent une caisse de savons confectionnés avec la graisse de leur liposuccion. Je ne pensais pas les revoir mais quelques mois plus tard, alors que je me savonnais dans ma douche, le rideau s’ouvrit et… « Salut les filles ! »… « Bonjour Erwaaan !!! »… mais ça c’est une autre histoire.
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