La Clinique de l’amour
Réalisé par Artus de Penguern
Avec Artus de Penguern, Bruno Salomone, Helena Noguerra, Ged Marlon
Durée : 1h30
Genre : Comédie Burlesque
Sortie : le 27 juin 2012

Synopsis :
John – consciencieux et romantique – et Michael – inconséquent et volage – sont chirurgiens dans la clinique de leur père, David Marshal. John, fou amoureux de Priscilla, une merveilleuse infirmière, se voit ravir sa dulcinée par Michael, qui l’épouse illico. Effondré, John s’exile au Canada. Michael, délaisse Priscilla pour la sulfureuse Samantha (infirmière cupide et fatale), transforme la clinique en centre de chirurgie esthétique… Et la ruine ! John revient pour tenter de sauver la clinique…Aidé par Priscilla, Helen, Cathy, Tom, Marc et Mlle Phillips, tous éclopés de «l’amour», qui, comme chacun sait, sauve toujours tout. Des histoires d’amour (torrides), d’argent (très mal investi), de trahisons (éhontées) et surtout, de la comédie.

Critique :
Il y a une dizaine d’année, le 24 octobre 2001 pour être précis, une bouffée d’air frais soufflait sur le cinéma français avec un ovni inclassable : "Grégoire Moulin contre l’humanité". Le 27 juin arrive enfin sur les écrans le nouveau film d’Artus de Penguern, « La Clinique de l’amour »,une comédie truculente, pastiche des séries américaines, un mélange de « Nip/Tuck »,« Urgences » et « Dallas » revisité par les Monty Pythons. Le réalisateur et acteur, clown triste touchant et hilarant, s’est entouré d’une formidable troupe de comédiens, au service d’un scénario burlesque, bourré de références et de clins d’œil, une œuvre surprenante où l'on retrouve la touche si particulière d'Artus de Penguern.

Mi-Keaton, mi-Chaplin, Artus de Penguern nous entraîne dans une histoire délirante, où l'on croise des gens qui s'appellent John, Michael, Priscilla ou Samantha, des histoires de famille, des médecins, des infirmières, un bûcheron et même... des ours ! Il est suffisamment rare qu'un tel film déboule sur les écrans français pour se permettre de passer à côté, et trop peu nombreux sont les réalisateurs français qui, comme Artus de Penguern ou Albert Dupontel, nous font rire avec leurs univers décalés, nourris du meilleur de l'humour anglo-saxon, pour ne pas se ruer dans les salles le 27 juin et donner à ce film tout le succès qu'il mérite !

Bande-annonce
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