High-Rise
Synopsis :
1975. Le Dr Robert Laing, en quête d’anonymat, emménage près de Londres dans un nouvel appartement d’une tour à peine achevée; mais il va vite découvrir que ses voisins, obsédés par une étrange rivalité, n’ont pas l’intention de le laisser en paix…Bientôt, il se prend à leur jeu.Et alors qu’il se démène pour faire respecter sa position sociale; ses bonnes manières et sa santé mentale commencent à se détériorer en même temps que l’immeuble : les éclairages et l’ascenseur ne fonctionnent plus mais la fête continue! L’alcool est devenu la première monnaie d’échange et le sexe la panacée. Ce n’est que bien plus tard que le Dr Laing, assis sur son balcon en train de faire rôtir le chien de l’architecte du 40ème étage, se sent enfin chez lui.
Mon avis :
Après Crash par Cronenberg en 1996, voici le troisième tome de la trilogie du béton de J.G. Ballard adapté au cinéma par Ben Wheatley. Le réalisateur de Touristes et de English Revolution transpose plutôt bien la vision de l'écrivain sur grand écran. Cauchemar éveillé, punk, trip visuel planant et dérangeant, souvent jouissif et poétique, mais trop artificiel pour emporter totalement l'adhésion. Certes la mise en images est impressionnante, et la déconstruction de la société imaginée par J.G. Ballard est bien présente, mais il manque clairement la dimension subversive de l'oeuvre.
Mini coup de projecteur sur le Blu-ray
Rien à dire, que ce soit en dvd ou en Blu-ray, la copie est impeccable et rend justice à l'énorme travail visuel du réalisateur.
A signaler l'interview passionnante de Laurent Aknin, à propos de J.G. Ballard, qui devrait vous donner envie de vous plonger dans la lecture des oeuvre de l'écrivain.
Bande-annonce :
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