Réalisé par Gareth Edwards
Genre : Maybe the force be with you
Date de sortie cinéma : Le 14 décembre 2016
Synopsis :
Situé entre les épisodes III et IV de la saga Star Wars, le film nous entraîne aux côtés d’individus ordinaires qui, pour rester fidèles à leurs valeurs, vont tenter l’impossible au péril de leur vie. Ils n’avaient pas prévu de devenir des héros, mais dans une époque de plus en plus sombre, ils vont devoir dérober les plans de l’Étoile de la Mort, l’arme de destruction ultime de l’Empire.
Mon avis :
En 1977, dans l’épisode 4 de La Guerre des étoiles, le générique d’ouverture nous annonçait que les rebelles avaient remporté leur première victoire sur l’Empire en dérobant les plans secrets de L'Étoile de la Mort au cour d’une bataille… 39 ans plus tard, il est temps de découvrir cette fameuse bataille. Avouons-le, lorsque Disney a racheté Lucasfilm nous avons tous eu peur pour l’avenir de Star Wars. Si la nomination à la tête de Lucasfilm de Kathleen Kennedy, productrice historique de Steven Spielberg, nous a rassuré sur le sérieux de l’avenir Star Wars, confirmé par Le Réveil de la force de J.J. Abrams qui pose en 2015 avec brio les bases d’une nouvelle saga tout en respectant à la lettre les fondamentaux de l’univers Star Wars, c’est définitivement Gareth Edwards qui donne une nouvelle dimension à la saga.
Il nous propose avec Rogue One un film de guerre d’une réelle densité, complexe et spectaculaire, un spin-off sombre et brillant, dont la dramaturgie nous renvoie au meilleur de Star Wars, soit L’Empire contre-attaque. Rarement un Star Wars nous aura offert une telle immersion dans l’univers de la saga, spectaculaire et visuellement splendide. Avec son Rogue One façon douze salopards, Gareth Edwards réussi l’impossible, réaliser un vrai film de genre, plus adulte tout en renouvelant la saga et en respectant l’esprit d’origine. Certes tout n’est pas parfait dans Rogue One, le film met un peu de temps à se mettre en place, l’ensemble est parfois un peu froid, et l’actrice principale pas toujours très juste, mais quelle claque visuelle, quel plaisir de retrouver enfin Dark Vador, et puis ce dernier tiers grandiose, vaut à lui tout seul le déplacement...
Bande-annonce :
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